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Mai 2024

Mai 2024

Les nouvelles du mois de mai ne sont pas des meilleures… pourtant, il avait plutôt bien commencé. Le vendredi trois, je me rends chez des amis qui habitent non loin du lac de la Salvetat dans l’Hérault pour y passer trois jours à leurs côtés. Nous ne nous sommes revus qu’une seule fois depuis décembre 2021 et leur fille, maintenant âgée de douze ans, ne m’a pas revu depuis. Au programme, détente, balade au bord du lac, petit restaurant, bref tout pour se faire du bien au moral, et ce fut le cas. Leur habitation étant mal isolée et la température n’étant pas encore des plus élevées, j’ai même eu la chance de pouvoir m’occuper du feu de la cheminée. J’y passe un merveilleux week-end en leur compagnie et rentre le dimanche, mon fils ayant besoin de la voiture le lundi pour travailler. 

Le mercredi 8 mai va bousculer ma vie, une fois de plus… 😓😓

Vers 16 h 00, je prends le train direction Carmaux, pour y récupérer mon véhicule pour ce long week-end. J’arrive à la gare, mon fils m’y attend, et nous repartons ensemble vers mon ancienne adresse, je le dépose, et au moment de repartir, un bruit sourd se fait entendre, malgré le fait que la vitesse soit enclenchée, la voiture n’avance pas, celle-ci vient de tomber en panne. Nous la garons sur le parking et je prends ma trottinette électrique en direction de la gare, et en ce jour férié, pas de bus pour rentrer, et le prochain train est à 20 h 00.

J’appelle une amie qui malheureusement n’est pas disponible, mais qui me donne un bon conseil, j’appelle donc une copine qui habite Carmaux, et sa tombe bien, elle doit descendre sur Albi. Elle passe me récupérer, et me dépose au bar où j’ai mes habitudes, j’avais de toute façon prévu d’y passer la soirée, et je ne cache pas que suite à la panne de ma voiture, un bon verre me fera le plus grand bien… En fin de compte, j’y retrouve quelques connaissances, la soirée se passe, je bois quelques bières, mais malgré l’ambiance, j’ai du mal à me détendre, et vers minuit trente, je commence à fatiguer et décide de rentrer chez moi, mais tout ne va pas se passer comme d’habitude…

Je n’ai environ que deux kilomètres à faire, il est tard, et la ville coupe les lumières dans certains quartiers. Je remonte l’avenue principale, je tourne rue Croix -Verte, et au milieu de celle-ci, je tourne à droite en direction de chez moi. À ce moment, je me retrouve plongé dans le noir total, je suis alors complétement déstabilisé, et le simple phare de ma trottinette ne suffit pas à me diriger correctement, je n’ai alors pas le temps de prendre la moindre décision lorsque je vois un trottoir arrivé face à moi quelques secondes plus tard. Je le heurte violemment et me fait éjecter par-dessus la trottinette, avant de m’écraser au sol. Je n’ai pas eu le temps de comprendre quoi que ce soit, je me relève et sens les dents qui viennent de se casser dans ma bouche. Je comprends alors que je viens de me blesser, mais ne mesure pas encore l’ampleur de celle-ci.

C’est à pied que je vais finir mon trajet, mon moyen de locomotion étant en panne suite à la chute. J’ai moins d’un kilomètre à faire et une dizaine de minutes plus tard, j’arrive chez moi. Je jette mes affaires dans l’entrée et me rends tout de suite dans la salle de bain afin de vérifier mon état.

Et là, la stupeur, j’ai le visage ensanglanté du nez jusqu’au menton. Le nez est râpé, j’ai la lèvre supérieure et le menton ouverts, et en première instance, trois dents de devant en haut sont cassées. Je prends tout le nécessaire dans mon placard pour pouvoir me désinfecter et me soigner, mais même après nettoyage, le traumatisme sur le visage est très important. Très fatigué et en état de choc, je regagne mon lit et je m’endors. Le lendemain, toujours choqué, je n’ai pratiquement aucune douleur, mais je prends conscience de mon état. J’envoie donc une photo à mon fils et à un ami. Tous deux me rappellent en début d’après-midi et mon ami passe à la maison. À la vue de mon état, il me conseille de me rendre aux urgences de l’hôpital, mais je n’ai aucun moyen de locomotion et je suis bien trop fatigué pour faire le trajet à pied.

C’est donc le vendredi 10, vers 16 h 00, que je trouve enfin le courage de me rendre aux urgences, mais, à ce moment, sans grande importance. Dès mon arrivée, la personne en charge de l’accueil va me faire savoir qu’ils ne peuvent rien pour moi, n’ayant aucun service dentaire à disposition, quelques minutes plus tard, la personne en charge de la régulation m’appelle, et histoire d’en rajouté un peu me mégenre, me fait la remarque que j’aurai dû me déplacer plus tôt. Elle me prend la tension, la température, vérifie que je n’ai pas d’hématome sous le sein, du fait que je me plaigne d’une forte douleur sous celui-ci.

Aucun examen ne me sera fait, aucune radio, je rentre chez moi dans le même état qu’à mon arrivée, autant dire que j’ai fait le déplacement pour rien… Le week-end passe, et avec lui les premières douleurs, de plus en plus fortes au fil des heures qui passent. Fort heureusement, il me reste des analgésiques de mes précédentes opérations faites en 2023. Le lundi, reprise du travail, mais à la maison, j’ai prévenu mon chef de service de mon accident, et il m’a accordé de rester chez moi. Au total, je vais appeler près d’une vingtaine de dentistes sur Albi et les alentours avant d’en trouver un qui accepte de me recevoir, mais pas avant le mois de juillet, en revanche, il me donne le numéro des urgences dentaires de la faculté de l’hôpital de Rangueil à Toulouse, car il prend très au sérieux l’état dont je lui fais part. J’appelle, et le rendez-vous est pris pour le mercredi 15. Dès mon arrivée, le chirurgien qui me prend en charge constate les dégâts importants, en premier lieu radio des dents cassées, et le premier constat, il n’y a pas trois, mais quatre dents cassées. À mon retour de la radio, il fait d’autres vérifications, il me place deux doigts sur le palet, appuie légèrement sur la lèvre supérieure et fait un nouveau constat, qui m’envoie directement passer une radio panoramique de la mâchoire. Et là, nouveau constat, fracture de l’os maxillaire avec déplacement de celui-ci. Au total, ce sont près de deux heures trente de soins qui vont être nécessaires. Je vous joins le compte rendu du certificat médical qui m’est remis lors de mon départ.

  • Limitation de l’ouverture buccale
  • Fracture osseuse avec déplacement de la base de l’os maxillaire
  • Fracture coronaire des dents 13,12,11,21,22
  • fêlure en vestibulaire de la 11
  • Lacération du frein labial supérieur
  • Présence de plaque généralisée
  • Une contention est réalisée de la 14 à 23.

Lourd bilan, non pris en charge par l’hôpital d’Albi, qui de ce fait me laisse repartir avec une fracture importante, dès mon retour à la maison, je fais un mail au directeur de l’hôpital d’Albi, pour lui faire parvenir mon mécontentement sur ma prise en charge, et lui fourni le compte rendu du CHU de Toulouse. J’ai reçu le 21 un courrier indiquant que je vais bientôt avoir un rendez-vous pour échanger sur cet incident.

Dans l’attente d’une consolidation de ma fracture et les douleurs étant bien présentes, je mets en suspend mes écrits pendant quelque temps. Mais de nouveaux rendez-vous sont à venir au mois de juin, concernant plus amplement ma transition. Je ne manquerai pas de vous en faire part.

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