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Juin 2024

Samedi 08

Aller, c’est reparti… Petit retour bref sur mon état de santé. Celui-ci, c’est très nettement amélioré. Suite à mon rendez-vous à Toulouse le cinq juin, le chirurgien m’a fait un retour positif sur ma fracture. Celle-ci se consolide bien, la contention fait parfaitement son travail. Quelques soins me sont prodigués, et un nouveau rendez-vous est fixé le trois juillet, dans l’attente de la reprise des soins par le dentiste que j’ai trouvé. 

Samedi huit juin !!! Et oui, c’est la gay pride de Toulouse… J’ai prévu de m’y rendre avec une amie. Quelle journée, même trés très belle journée… 

7 h 00. La journée commence, je me lève, prends un petit déjeuner bien copieux. Ne sachant pas trop comment va se dérouler le programme du jour. Aujourd’hui, c’est tenue pride. Bas type filet, petit short noir, croc top mauve, mon serre-tête oreilles de chat, et les indémodables doc Martin… Un maquillage des plus simples, mais efficace…

8 h 30. Je prends la route direction Gaillac. J’arrive, prends un café pendant qu’elle finit de se préparer, et nous voilà partis, direction Toulouse. 

Il est environ 10 h 15. Nous voilà place du Capitole. Nous passons dire bonjour aux membres de notre association qui tient un stand sur le village associatif. Un tour général des différents stands, une bonne pause-café 😂. Un autre tour sur les stands, quelques petits achats souvenir et de soutien, c’est déjà 12 h 30, nous décidons d’aller nous restaurer. Nous dinons donc sur place à la brasserie « Les Arcades ». Les assiettes sont très copieuses pour le prix, un bon café pour se mettre en train, nous sortons de table, le ventre bien rempli. À juste titre, l’après-midi va être longue et intense… 🤣

À 13 h 30, nous nous mettons en place pour écouter les différents discours des associations présentes. En cette période très difficile pour le milieu LGBT, les discours prononcés sont fermes et engagés. 14 h 00, sonne le départ, le drapeau géant 🏳️‍🌈 est déployé sur la place, la musique commence à raisonner 🥁🎶. C’est tout une foule qui se met en marche. D’après la dépêche, ce sont plus de trente mille personnes qui défilent dans les rues de Toulouse. Durant 4 h 30, nous déambulons dans les rues de la ville rose, nous chantons, dansons, la fête bat son plein. Il est 18 h 30, quand nous quittons le cortège. Une pause s’impose, nous trouvons un glacier, nous avons toutes deux besoin de nous rafraichir… 😥 Fin de cette après-midi mémorable…

À 19 h 15, alors que nous sommes sur le point de regagner la station de métro, nous tombons sur un restaurant libanais. Mon amie m’annonce qu’elle adore ça, et pour ma part, je n’ai jamais fait l’expérience, c’est décidé, deuxième resto de la journée 🥰😂. Cette fois-ci, nous prenons tout notre temps, nous avons prévu de finir la soirée sur Toulouse, donc aucune urgence… Le repas fini, il est temps de regagner la voiture, et là, un bel imprévu. Le métro est en panne, des navettes gratuites sont mises à disposition, mais celle-ci sont bondés. Nous sommes à plus de trois kilomètres du parking, et j’ai déjà les pieds bien fatigués. C’est donc à pied que nous prenons la route.

Après environ trente minutes de marche, alors que nous sommes à proximité d’un carrefour, et que le feu est rouge, un bus fait son apparition. Nous faisons signe au chauffeur, et celui-ci, malgré le fait de ne pas être sur un arrêt, accepte de nous faire monter à bord. Merci à lui… 🙏🙏. Nous regagnons donc la voiture, non sans mal. L’avantage est que ça va nous laisser un souvenir, mais j’ai les pieds en compote, 🤣 

Nous prenons quelques minutes, et nous voilà repartis. Cette fois-ci, direction « la matronne » à plaisance du touch, à trente minutes de voiture. Arrivée sur place, mon amie retrouve sa compagne qui n’avait pas souhaité venir avec nous à la marche. Moi je quitte mes chaussures… 😂 Et la soirée continue… 💃 💃. Il y a également un évènement. Un partenariat avec le CEGID de Toulouse, qui fait des tests de dépistage IST et de la prévention. À la demande de la patronne des lieux, j’accepte le test. L’équipe est d’une bienveillance remarquable, merci à eux pour ce moment d’écoute… 🙏

Il est 3 h 30 du matin. La fatigue se fait bien sentir, et il faut compter une bonne heure de route pour rentrer. Nous décidons de reprendre la route. Il est temps de déposer mon amie chez elle, de rentrer chez moi. Prendre une petite collation, et surtout une bonne douche. Il est 4 h 46 quand je me pose dans mon lit, avant de m’effondrer de sommeil. Les journées de dimanche et lundi vont être difficile. Mais je garde en souvenir, une journée des plus mémorables, et des souvenirs intarissables… 💕💕 

Mercredi 12

Une journée qui revient au sujet de ma transition. Ces derniers mois, j’ai pris conscience que suite à ma Vulvoplastie faite en mars 2023 et malgré les préconisations de mon chirurgien, je n’ai pas pris la bonne décision. J’ai donc repris rendez-vous avec lui ce jour afin de pouvoir en discuter avec lui et voir les options possibles afin de créer la cavité vaginale.

Il me redonne donc les risques que comporte une telle opération. Bien sûr, il me demande le pourquoi de ce retournement de décision quinze mois plus tard. Ma réponse est des plus simples. Le fait que tout fonctionne parfaitement engendre chez moi un certain stress lors de rapports sexuels. Je sens bien qu’il manque quelque chose ces derniers temps. 

Deux propositions me sont donc faites.

La première, la plus simple entre guillemets, et la moins risquée, est de prendre un lambeau de peau sur le ventre. Je ne suis pas des plus ravies par cette solution, ne souhaitant pas me retrouver avec une cicatrice sur le bas ventre.

La deuxième est en fait une double opération. Dans un premier temps un chirurgien spécialisé prélève par célioscopie un morceau d’intestin, de péritoine plus exactement. Ensuite mon chirurgien le met en place. Cette opération, certe un peu plus risquée, présente pourtant un avantage non négligeable. En effet, le péritoine se lubrifie naturellement et est plus souple que le lambeau. C’est donc cette option que j’ai choisie.

En revanche, il va me falloir prendre mon mal en patience. Je repars pour environ un an d’attente avant l’intervention, mais je reste positive parce que quoi qu’il en soit, ça va se faire. Je suis très satisfaite de la première chirurgie qu’il a effectuée. 

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