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Août 2024

Lundi 29/07 au mercredi 07

Il est sûr que ma semaine à Vieux Boucau m’a fait le plus grand bien. Mais, ce mois-ci, une lourde charge m’attend. Voici onze mois que j’ai les deux appartements, et financièrement, je suis au bord du gouffre. Mon fils travaille, mais ne participe pas aux frais liés aux charges. Je me retrouve donc avec des factures de tous côtés et je n’arrive plus à faire face. Une nouvelle fois, je me dois de prendre une décision qui ne va pas ravir tout le monde. Néanmoins, peu importe… Il va en conséquence devoir retourner vivre chez sa mère, ce qui l’agasse au plus haut point. Pour preuve, il ne va nullement aider à vider l’appartement. 

Le chantier s’avère colossal, bientôt un an que j’ai quitté le logement. En revanche, l’état de celui-ci est des plus détériorés, le ménage n’a pas été fait. Deux portes sont cassées suite au coup de colère de mon fils. La cuisine est dans un état déplorable, en somme tout l’appartement est à nettoyer du sol au plafond.

Heureusement, dans ce moment des plus compliqués en charge de travail, le compagnon de mon ex-femme me vient en aide. Une aide des plus précieuse, à la vue du travail à accomplir. 🙏 Nous allons commencer par amener à la déchèterie tout ce qui est soit détérioré, soit ce que je n’ai pas la place de garder. Au total, sur trois jours, c’est un grand nombre de voyages qui vont être nécessaires avec la voiture pour se défaire de tous ces encombrants.

Je précise avec la voiture, car à la vue de mes finances, je n’ai pas pu louer un fourgon. Chose faite… il reste un ou deux voyages à faire, mais le plus gros est fait. Seconde étape, finir de vider les quelques meubles restants qui partent, pour une partie au garage de sa mère, pour l’autre, directement chez sa mère pour ce qui est de ses effets personnels, son lit, son bureau. Nous allons exécuter sur deux jours cette étape, les fortes chaleurs n’aidant pas les efforts physiques nécessaires.

Troisième étape, et pas des moindres, le nettoyage et les réparations à effectuer. Je ne sais pas par où commencer, tellement la tâche est abyssale. Par ailleurs, je tâtonne à droite, à gauche. Un coup de balai par-ci, un coup d’aspirateur par là. Mais, je ne baisse pas les bras, j’ai bien pour intention de pouvoir récupérer ma caution et la bonne étoile qui m’accompagne me motive dans cette épreuve.

Pendant qu’il s’affaire au ménage, de mon côté, je fais de l’enduit pour boucher les trous, dont un, à la suite d’un coup de poing, sur un coup de colère, dans la cloison de la cuisine. Je mastique les portes cassées, remplace la poignée de la porte d’entrée, qui, elle aussi, est détériorée. De plus, je passe l’ensemble des murs du logement à l’aspirateur, lessive les menuiseries. 

Après trois jours de travail intensif, l’appartement retrouve sa dignité. Certe, les peintures sont fanées, mais voici sept ans que j’étais dans le logement et douze ans qu’il n’y avait eu aucuns travaux de rénovation effectués, cette charge revient donc au bailleur. Le travail a été d’une telle intensité que durant cette période, je me suis fait une tendinite au poignée. 

Le mercredi sept, état des lieux, le constat est sans appel, le logement est conforme, restitué en parfait état, je remets les clefs et je ne tarde pas à récupérer ma caution. Oufff… 

Chantier terminé, non sans mal. Voilà qui va me retirer une charge mentale de moins, une de plus vers le chemin de la sérénité que je recherche depuis mon déménagement sur Albi. Mais, à ce jour, je ne suis pas encore dégagé de toutes mes obligations parentales, il me reste encore quelques tâches à accomplir.

À suivre… 

Mardi 13

À la suite de mon rendez-vous du douze juin avec mon chirurgien à propos de ma vaginoplastie, celui-ci m’a demandé de rentrer en contact avec le chirurgien qui va procéder au prélèvement du bout d’intestin. C’est donc avec le Dr Singier que j’ai rendez-vous ce jour. L’entretien va se faire par téléphone. 

À 18 h 45, le téléphone sonne, nous nous présentons et passons directement au sujet pour lequel cet entretien est prévu. Tout comme le Dr Terrier, il commence par me décrire les risques liés à une telle opération. Le principal risque est que la suture de l’intestin lâche et que les sels se libèrent dans les viscères.

Je lui confirme malgré tout le choix d’une telle intervention, mon choix étant mûrement réfléchi. Je conçois que les risques soient plus élevés.

Viennent ensuite les explications du déroulement de l’opération, et là, il est clair que ce ne va pas être facile. Cependant, je lui réponds que dans la mesure où le Dr Terrier lui fait confiance, il a également toute la mienne. En revanche, je prends l’ampleur de la situation. Car une semaine clouée au lit ne va pas être chose simple pour ma part. Mais, bien, je me conforte en me disant que le confort de vie que ça va m’apporter n’a pas de prix. Qu’il faut faire des concessions pour mon bien-être.

L’entretien touche à sa fin, mais à ce moment-là, aucune date n’est encore retenue. Il me prescrit un scanner à faire. Seul le résultat de celui-ci validera ou pas le choix de mon intervention. J’ai rendez-vous le six janvier 2025. Je croise les doigts pour que les résultats soient bons et je reste dans l’attente de voir la date de mon opération se concrétiser.

À suivre…

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